A la chope d'or !

*alant vers la porte le barbare entend la lame sifler et se planter devant lui sur la porte de sortie il se retourne et hurle*

HAAAAA sournoise serpentine......

*a se moment là entre l'humaine..il se retourne et la regarde betement pendant plusieurs secondes et dit*

atend moi j'en ai que pour quelques minutes ma puce

*puis se re-retourne vers la femme qui lui a lancer ce couteau et s'approche massivement devant elle mais se poste a bonne nongueur de hache*

je deteste que l'on me prenne en traitre le sais-tu? non tu ne le sais pas sinon tu te serrer appliqué car tout le monde sais qu'il ne faut pas rater PPATHIOS FALTIGRE jeune pucelle et maintant tu va tater de ma hache mais sache que je n'attaque pas en traitre MOI apprette toi a te battre
Et si quelqun veut participer il n'y as pas de quoi se gener hahahahahha

*fit-il en regardand tout le monde*

Le géant avait fini par réagir. Lyngail soupira silencieusement, observant ses faits et gestes.

Il y en a qui ne savent décidément pas réfléchir, pensa-t-elle.

Alors que l'homme tournait le regard en tout sens, regardant les clients de la taverne, elle attendait son heure. Lorsque celui-ci observa le coin opposé à elle, elle décida d'entrer en action. Il était presque dos à elle, et elle était rapide.

Sa chaise bougea à peine lorsqu'elle se leva, bondissant dans la direction de l'idiot à la hache et dégainant dans le même mouvement. Son épée quitta son fourreau sans un bruit, et avant même que quiconque ait pu réagir, elle était sur lui.

Elle sauta, arrivant sur son dos, et passa son bras gauche sous le nez de l'imposante masse, pour ainsi fixer sa prise, et tira en arrière. L'homme se plia, entraîné par Lyngail. D'un mouvement rapide, elle plaça son épée au niveau du cou de son adversaire. Elle avait accompli ce geste naturellement, et sa rapidité comme sa dextérité n'avait laissé aucune chance au géant.

Tu as un grand intérêt à te calmer, mon grand, lui souffla-t-elle à l'oreille.

Si tu fais un seul mouvement qui ne me plait pas, tu auras la gorge tranchée net, et ton sang se répandra sur ce parquet poussièreux. Je suis certaine que ce n'est pas ce que tu veux, pas vrai, murmura-t-elle encore.

Raffermissant encore un peu son étreinte, elle fit légèrement courir sa lame sur la peau de l'homme, afin de lui faire comprendre qu'elle ne plaisantait pas, et qu'elle pouvait le tuer d'un seul geste.

Maintenant, on va peut-être pouvoir parler ?

Elle jeta un bref regard à l'Humaine qui avait lancé son couteau.

Qu'en pensez-vous ? Sommes-nous obligés d'appeler la garde, ou cet homme va-t-il se calmer seul ? J'aimerais éviter d'appeler les autorités, mais cela ne dépend que de lui, non ?

Un bref instant, tous ceux qui la regardaient purent voir un léger sourire prendre forme sur son visage.

Eökrynn regarde la gnome d’un œil, toute son attention reste figé sur Pathios, s’attendant, vu ces premières réactions, qu’il ne s’arrêterait pas à cette petite intimidation.
Le fait de ne plus avoir sa bourse ne semble pas l’inquiéter plus. Tant que la gnome est sous ses yeux, elle sait qu’elle résoudra le problème ultérieurement et que pire risquait de venir.
Elle daigna tout de même lui répondre d’un ton non-chaland.

- Nous nous sommes mal comprise, il me semble… Je ne suis pas là pour jouer.

Quand la brute se relève, Eökrynn se découvre de sa large capuche et laisse apparaître sa longue chevelure blanche argentée, seules les pointes de ses oreilles dépassent légèrement. Malgré son visage fin, ses yeux clair, son teint sombre et ses traits durs la trahissaient sur ce que pourraient être ses intentions. Sous sa longue pèlerine, elle porte un pourpoint et un pantalon de cuir rigide noir, ainsi que des bottes tout aussi sombre montant au dessous des genoux et sanglées au niveau des mollets.
Restant attablée, elle saisit, aussi discrètement que possible de la main droite une dague soigneusement attachée à l’intérieur de sa botte.

Eökrynn fait, à présent, une totale abstraction de tout ce qui l’entoure quand Pathios se dirige vers elle, et la provoque aussi vulgairement que pouvait être le personnage. Elle se lève aussitôt, reculant la chaise, ôtant la dague de sa botte et s’apprête a réagir quand elle aperçoit l’elfe assise non loin de là, lui sauter dessus. La rapidité de l’action fut elle, qu’elle n’eu le temps d’esquisser qu'un léger sourire en coin, malicieux et peut être même complice à la vue de la scène.
Appréciant la maîtrise de la situation de l’elfe, Eökrynn la regarde et lui répond d’un ton narquois :

- la garde ?… pas la peine… De plus, j’aimerai presque qu’il bouge dit-elle tout en affichant un large sourire provocateur à Pathios. Serais tu aussi bête?…

*la barbare n'ayant guerre eu le temp de faire quoi que se soit se retrouve donc une lame sous la gorge et plier c'est alors qu'il ria longuement*

HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHHAHAHA voici quelqun qui n'as vraiment aucune loyautée et qui n'attaque que quand son ennemi est a dos et se tais quand celui-ci est tourné vers lui vile vermine tu va retirer cette lame immediatement car ma patience n'est point d'une duree illimitée et sache que tu est loin d'etre la seule a oser essayer d eme prendre en traitre alors si tu ne m'obeit pas tu va mourir sur le champ et si tu me lache peut-etre ne reagirais-je pas mechament a ton egard....

Nillia, voyant l'elfe se découvrir, esquisse un léger sourire puis range ses cartes :

"Tu ne veux pas ta bourse, fort bien."

Elle approche avec difficulté sa chaise et ses affaires d'Erouhdenn, et remet son chapeau bien en place.

Alors que l'Elfe du fond de la salle saute sur le barbare, Nillia recommence à battre ses cartes, les faisant glisser rapidement entre ses doigts. Elle relève un peu les yeux pour voir si le barbare s'est fait égorger et remarque une jeune femme dans le coin où était assise l'Elfe maintenant accrochée à la brute. Nillia la regarde attentivement, puis s'en détourne, se disant qu'elle ne veut sans doute pas être dérangée, vu la mine qu'elle affiche.

Au bout d'un moment, la Gnome pose son jeu de cartes sur le table, et sort de son sac une petite pipe en bois et une boîte en fer. Elle l'ouvre, attrape une pincée de tabac et commence à remplir sa pipe. Elle sort ensuite un morceau de bois au bout rouge qu'elle gratte contre la table.
Elle allume sa pipe avec la flamme ainsi produite, secoue le morceau de bois pour l'éteindre, puis range le tout dans son sac.

Elle relève son chapeau, s'installe dans le fond de sa chaise, défroisse un peu sa cape qu'elle rabat sur ses jambes, puis tire une longue bouffée sur sa pipe, en regardant la scène avec beaucoup de délectation.

Lyngail sourit aux paroles d'Eökrynn.

Ha, ça, s'il voulait ne serait-ce qu'essayer de bouger... Quel plaisir se serait...

Reportant son attention sur le géant, l'Elfe prononce à nouveau quelques mots, dans le silence presque religieux de la taverne. Tout le monde observe la scène, à part la Gnome qui s'affaire dans son coin, et aucune conversation ne vient troubler l'endroit.

Au rire de l'homme, elle ne peut s'empêcher d'esquisser un plus large sourire.

Décidément, il n'a vraiment aucune jugeotte, se dit-elle.

Exerçant une légère pression de sa lame, Lyngail prend plaisir à la laisser entailler trés légèrement la peau de sa proie, et quelques gouttes de sang perlent déjà et roulent le long de son cou.

Ecoute-moi bien, balourd. Tu n'es pas en position d'ordonner, que ce soit bien clair. Esquisse un seul mouvement, et ta nouvelle amie lanceuse de couteau pourra boire ton sang directement à ta gorge, compris ?

Maintenant, on va peut-être trouver une solution ensemble. Je n'ai pas plus envie de perdre mon temps à t'égorger que toi à mourir. Alors, si tu commençais par te calmer, nous pourrions peut-être envisager une fin pacifique à cette épineuse affaire, non ?

Remarque, si tu le souhaites vraiment, nous pouvons régler le problème d'une manière définitive et... tranchante.

Elle esquisse un large sourire.

Quant à ma "lâcheté" d'attaquer de dos, sache que le courage n'est pas synonyme de bétise. Et maintenant que je te tiens, ne fais pas l'erreur de me sous-estimer.

Sans même chercher à anticiper les dires de celui qu'elle s'apprête à tout instant à égorger sur place au moindre mouvement, elle laisse ses impressions la diriger, attendant une occasion pour agir, voir comment cela va évoluer.

*la barbares ecoute attentivement l'elfe et ne dit mots mais apres quelques minutes de silences il prend enfin la porole*

hélas vous les traitres vous etes tous ainsi imbus de voter personne et fier comme le taureau mais ce que tu ne sais pas pauver saute je te le re-dit une derniere fois lache-moi tout de suite ou tu t'escusera devant kharl le grand si tu ne connais pas ce nom alors laisse-moi te dire que c'est mon dieu de la mort qui acceuille les defuns......

*sur ce le barbares bande le muscle de son bras droit et serre sa hache l'elfe peut le sentir et il se releve tres doucement l'effet de la douleur n'as guere l'air de le deranger*

Lyngail écoute le barbare, et son sourire s'élargit. Elle le sent se redresser et tire plus fortement, écrasant le visage de sa cible, resserrant son étreinte, prête à l'égorger au moindre geste violent.

Je n'ai ni Dieu, ni maître, pour ma part. Par contre, j'ai une certitude, en ce moment même... Si tu essayes de te libérer, par quelque moyen que ce soit, tu seras mort avant d'avoir esquissé la moitié de ton mouvement.

Comme pour confirmer ses dires, elle appuie encore un peu la lame contre le cou du géant, s'apprêtant à tout moment à la laisser remplir son office.

Alors, quelle décision prends-tu, l'ami ?

Ces derniers mots étaient emplis de mépris, et elle ne souriait plus.

*le barbare devient tout flasque et tres tres lourd il a comme pedu connaissances*
..........

*il se laisse tomber et le poid et tres intense,il tombe en arriere sur l'elfe*

Nillia, voyant le barbare s'effondrer sur l'Elfe, éclate de rire en recrachant sa fumée :

"Et bien Madame l'Elfe, autant dire que vous faites beaucoup d'effet à notre ami la brute!

Allez, ça suffit toutes ces p'tites disputes! Venez donc prendre quelque chose à boire, c'est moi qui offre!"

Là-dessus, elle remet légèrement son chapeau sur ses yeux, attendant visiblement que l'Elfe et l'humain viennent la rejoindre à sa table.

Eökrynn reste bêtement debout, face au géant étalé sur le sol pendant une ou deux minutes sans réagir, puis lève les yeux vers l’elfe sans dire mot avec un regard étonné. Après un léger soupir et un haussement d’épaule, Eökrynn saisit la chaise ou elle avait déjà pris place et s’y rassoie.

Range, d’un geste habitué, sa dague dans sa botte, s’accoude à la table et fixe la gnome après un petit coup d’œil à Erouhdenn aussi attablé.

- Tiens donc ?…c’est toi qui offre ?… avec ma bourse ?… et de plus, devant mes yeux ?…

Eökrynn esquisse un petit sourire en coin qui semble pas affectif mais plutôt comme si elle était amusée par la situation.

- On me l’avait jamais faite celle là.

*le barbare étalé au sol saisi la cheville de lyngail et la fait tomber utilisan ces puissants muscle et saisi sa hache se metent face a l'elfe et posant la lame de sa chche sur sin cou au moment meme ou elle attirie sur le sol*

maintenant tu ne fais plus la fiere sale traitre haute ta capuche que je puisse voir le visage de l'ingrat qui s'y cache..... ou je te decoupe et j'aurais mon diner ....

A ce même moment... La porte s'ouvrit. Un homme, la vingteine se tenait là, vetu d'une longue veste de cuir noir, les cheveux longs, des bottes noires légerement usées.

Roughenn semblait avoir vite remarqué l'intercation qui avait lieu dans l'auberge. L'homme n'y prete que quelques secondes d'attention avant de se diriger vers la seule place de libre qui se tenait proche de la bagare. Essayant d'éviter les gestes offensifs et défensifs des deux individus, Roughenn s'asseya, et enfonça un main dans sa longue veste pour y sortir un parchemin et jette un regard a son entourage avant de se plonger dans une apparente longue lecture.

*la barbare ne voyant aucune reaction de la part de son adversaire voit entrer du coin de l'oeil l'homme qui s'assois non loin de lui apres avoir cru que c'était les autoritées il se replonge dans le regard de l'intrus et dit d'une vois calme*

bien ce soir j'ai faim alors je vais aller chercher a manger et si quiquonque ose se dresser devant moi je jure devant mon maitre Akila que je le mange ........

*sur ce il libere le cou de lyngail sans la bléssés et se dirige vers le comptoir et dit a eökrin*

allors minette je te paye un coup a boire

Une main dans le dos sur un de ses couteaux de lancer, toujours assise à la table où s'y trouve la gnome et Eroudhenn, Eökrynn était prête à réagir quand elle vit le revirement de situation.

A l'entrée de l'homme de noir vêtu, comme si sa présence y était pour quelque chose, Pathios s'apaise étrangement. Eökrynn, surprise et curieuse, s'attarde du regard un moment sur l'homme en question qui s'installe sans même prêter attention à la scène.

Rigide et froide, elle lâche son couteau, et s’adosse tranquillement sur la chaise. Un regard vide d’expression apparaît sur son visage, elle observe la salle dans le moindre détail, elle tente d’identifier tous les bruits et odeurs que l’on pouvait retrouver dans la taverne, sans même bouger, comme si elle charchait à palper l'ambiance.
Quand Pathios s’approche d’elle et ose lui proposer un verre, d’une façon qu’elle trouvait vulgaire et bestiale, Eökrynn n’eu qu’un bref regard. Pas un sentiment, ni même une émotion n’émanait d’elle. Elle reste ainsi figée le temps que Pathios comprenne que, de toute évidence, son attitude n’exprimait qu’un refus catégorique.

*la barbare ayant saisi l'attitude de l'elfe se retourne vers le tavernier et dit*

dit-donc tavernier j'aimerais asser que mes verres arrive ..... de l'alcool fort s'il te plait et cette fois pour eviter les bagarres que j'aime tant je vais te payer

*sur ces mots le barbare regarde lyngail brievement et retourne face au tavernier*

sa vien oui ?

Je le mange... aux paroles du barbare, Roughenn se retourna vers lui, certes un bref instant, mais suffisant pour esquisser un leger sourire en coin, puis se pencha a nouveau dans sa lecture.

Cela faisait quelques instants que j'attendais la réponse de l'elfe assise en face de moi. Elle jette de rapides coups d'oeil autour d'elle dans le but évident de m'opposer un refus. Mais je reste là sans me démonter. Je sens que c'est ce qu'il faut faire. Elle méprise les faibles.

Finalement, elle me murmure d'une voix basse que je pourrais aller, si le coeur m'en dit, prendre place à la table qu'avait occupé un peu plus tôt le barbare... mais à mes risques et périls.

Je parcours du regard la-dite table puis le barbare qui était enfin sorti de sa torpeur et qui s'était remis à invectiver l'assemblée.
Pour seule réponse à la proposition, je fais la moue, lui signifiant par là que le coeur ne me disait pas tellement d'aller me frotter à la hache du géant.

C'est alors que l'elfe me propose une chaise à sa table. Le sourire qu'elle affiche n'a rien d'amical. Il est destiné à maintenir une distance entre nous. Cela ne m'affecte pas. Je n'ai nulle envie de me lier. Et surtout pas à quelqu'un de son acabit.
Eviter de me trouver sur son chemin : c'est sa seule condition. J'acquiesce d'un signe de tête et la remercie du bout des lèvres.
Je m'installe à la table, essaie de me faire la plus discrète possible et l'observe du coin de l'oeil. Son attention semble s'être entièrement focalisée sur la table occupée par la gnome et le jeune homme ainsi que, tout fraîchement, par la lanceuse de dague.

Tout cela m'ennuie terriblement. Je pousse un soupir exaspéré mais presque inaudible. Décidément, cela n'avait vraiment pas été une bonne idée de venir dans cette taverne...
Pour me changer les idées, j'entreprends de me réciter les Neuf Préceptes. La méditation a toujours eu un effet apaisant sur moi. Peu à peu, je perds la notion de temps. Je me coupe de la fureur du monde.

Brusquement, au milieu de la sérénité dans laquelle je me suis totalement immergée, je perçois un mouvement d'une rapidité stupéfiante à mes côtés.
Explosion de lumières.
Douleur effroyable et exquise venant me lécher voluptueusement les pupilles.
Mes yeux grand ouvert, complètement dilatés, m'offrent un spectacle extraordinaire fait de filaments luminescents tout en mouvement.
Je suis totalement désorientée.
Quelque part au fond de mon cerveau embrumé, je sais que ma compagne de table vient de s'élancer contre le géant. Mais la soudaineté de l'action me prend au dépourvu.
Avant même que je ne m'en rende compte - l'instinct prenant le dessus avec fulgurance - mes mains ont déjà glissé sous ma pèlerine.

Je me fais violence. Je ferme les yeux, cherche à dominer mes sens. Je respire profondément avant de les réouvrir.
Le monde se remet en place. Petit à petit.
Ma vision se rétablit lentement.
Les bruits ambiants transpercent doucement le silence irréel qui m'avait enveloppée telle une chape de plomb.
J'espère avec ferveur que personne ne s'est rendu compte de quelque chose.

L'air pénètre à nouveau mes poumons et la tête me tourne un peu.
J'aperçois ma compagne de table interpeller une elfe aux cheveux de lin et à la peau cuivrée. La lanceuse de dague. A quel moment s'était-elle découverte ? Je ne le sais.
Je ne comprends pas vraiment leur échange. Mes oreilles bourdonnent terriblement. Mais elles paraissent s'interroger sur le sort de l'homme qui se trouve à leur merci.
La situation semble se calmer. J'aperçois le barbare s'affaisser lourdement sur l'elfe après que cette dernière lui eut murmuré quelque chose à l'oreille. J'entends maintenant clairement la gnome s'esclaffer puis inviter la jeune lanceuse de dague à boire un coup en sa compagnie.

Mais avant que quiconque ne s'en rende compte, je vois le barbare attraper la cheville de l'elfe, la faire basculer sous lui et lui mettre sous la gorge l'imposante hache.
Tout le monde s'est figé de stupeur. Je distingue du coin de l'oeil l'elfe à la chevelure blanche se saisir discrètement d'une dague qu'elle tient cachée dans le dos.

Les lèvres pincées, je laisse mes mains glisser à nouveau sous ma pèlerine pour m'emparer des navettes qui ceignent ma taille. Cette fois-ci, je suis maître de chacun de mes gestes.
Je n'ai nulle envie d'intervenir et de me mêler de cette stupide rixe mais il m'est impossible de laisser les choses empirer et virer au bain de sang.
Je sais que le géant n'a aucune chance face à l'elfe quand bien même elle semblerait en position de faiblesse. Le querelleur au sang chaud, dans son inconscience, ne semble pas avoir mesuré l'abîme qui les sépare tous deux en terme de force.

C'est alors qu'un homme tout de noir vêtu pénètre dans la taverne et s'installe tranquillement à la table précédemment occupé par le barbare.
Aussi étrange que cela puisse paraître, le géant semble se calmer à la vue de cet homme. Il se dégage négligemment de l'elfe et interpelle le pauvre tavernier à qui il commande, comme si de rien n'était, de la bière. Il s'approche avec bonhomie de l'elfe aux cheveux blancs et lui propose un verre. Mais elle décline l'offre dans un silence plein de mépris.
Le barbare reste quelques secondes déconcerté par l'attitude peu amicale de l'elfe. Il s'est pourtant montré d'une courtoisie peu usitée envers elle... Pour masquer sa gêne, il se met alors à apostropher rudement le malheureux tavernier.

Quelque chose dans l'attitude de l'elfe m'intrigue mais je n'arrive pas à saisir quoi exactement. Mon attention est perturbée par la mystérieuse présence du nouvel arrivant. Je sens quelque chose de carnassier émaner de lui. Je suis tout de suite sur mes gardes. Je réprime tant bien que mal l'envie irrésistible qui me saisit de voir.

L'atmosphère est lourde de tensions malgré la soudaine euphorie du barbare.
Je me lève et me dirige vers l'elfe qui s'était relevée et qui se masse doucement le cou. Elle jette au barbare des regards plein d'une rage contenue. Visiblement, l'envie de le trucider ne lui manque pas.
Avant que je n'arrive près d'elle, l'elfe se retourne brusquement, tous les sens en alerte.

Je lui tends un onguent.
La surprise et la suspicion se disputent dans le regard qu'elle me jette.
Je souris intérieurement et finis par lui dire en modulant soigneusement la voix :

- Cela fera du bien à votre gorge meurtrie.

Elle ne répond pas. N'esquisse aucun geste pour accepter ou refuser.

- Si vous pensez que c'est du poison, je suis au grand regret de décevoir vos espoirs.
Je ne suis guère disposée à jouer les bouc émissaires.

Après quelques instants de silence, penchant légèrement la tête sur la droite, j'ajoute doucement :

- Parfois, après avoir chanté, j'ai la gorge à vif... Je le prépare moi-même. Un héritage familial.
- Le résultat est garanti, fis-je encore en souriant malicieusement.

Là-dessus, je lève pour la première fois les yeux vers elle.
Ces yeux qui inspirent l'effroi à la plupart des gens que je croise.
Ces yeux qui font de moi une paria.
Ces yeux vairons qui me désignent comme marquée du sceau des démons.

*la barbare ne remarque pas le soudain lever de l'homme en noir et voie la femme arriveé vers lui et l'elfe aux cheveux blancs quand il l'apperçois il la revoie quand celle-ci avait traversé le seuil d'entreé de la taverne il lui dit*

Hey salut ! dis-donc ta soif ? j'peut t'offrir un verre ?

*sur ces mots s'affiche un large sourire niais sur les levres du barbare dont le sang perlé sur sa gorge*

Lyngail s'était écartée lorsque le géant avait lourdement chuté au sol. Elle avait failli l'égorger pendant qu'il semblait perdre connaissance, mais avait retenu son geste. A dire vrai, elle n'avait aucune envie d'attirer l'attention sur elle. Elle était ici pour une chose bien précise, et elle avait été idiote de réagir. Mais l'imbécilité lui avait toujours inspiré le mépris, et rabaisser le barbare ainsi lui avait plu.

Mais maintenant, alors qu'elle s'était lancée elle-même dans ce corps à corps, elle n'en voyait plus l'utilité. Le Barbare semblait calmé pour de bon, malgré ses menaces stupides, et elle se devait d'arrêter avant que la suite ne mette en péril la raison de sa présence ici.

Et alors qu'elle pensait à cela, l'Homme lui saisit la cheville et tira violemment. Elle chuta à son tour, et il était déjà sur elle, la lame de sa hache caressant son cou.

Elle savait qu'il était stupide depuis son arrivée bruyante dans la taverne, et elle en avait la confirmation à cet instant même, où son épée était prête à lui perforer les côtes, et sa dague sur le point de jaillir de son fourreau pour lui entrer dans les chairs.

Mais lorsque celui-ci lui dit d'ôter sa capuche afin de voir son visage, alors qu'elle n'en portait pas, elle comprit qu'il n'était pas qu'idiot. Il était visiblement totalement dénué de forme d'intelligence. Et elle hésitait toujours à le tuer, car elle prenait soudain pleinement conscience de l'échec de son objectif, si elle devait être recherchée pour meurtre, ou poussée à fuir.

Alors, elle ne fit rien, et l'Homme se dégagea pour aller vers le comptoir, lui permettant ainsi de ne pas le tuer dans l'immédiat. Du coin de l'oeil, elle vit la femme à sa table qui l'observait, et elle eut un sentiment étrange, comme si elle pouvait presque lire en elle.

Décidément, rien ne fonctionne comme je veux, ce soir, pensa-t-elle. Et réagir ainsi lui à montrer ce que je valais. C'est mauvais, trés mauvais, se dit-elle.

Elle se releva, rengainant ses armes lentement, fixant le Barbare qui avait échappé de peu à la mort, tout en se massant le cou.

Tu ne jouiras pas toujours de la même chance, balourd, pensa-t-elle.

Et la femme venait dans sa direction, lui proposant un onguent. Alors qu'elle lui expliquait de quoi il s'agissait, elle se découvrit, exposant des yeux vairons.

Lyngail comprit à son regard qu'elle s'attendait à une expression horrifiée, qu'elle ne lui offrit pas. En revanche, elle refusa l'onguent, prétextant qu'elle ne souffrait pas vraiment, ce qui n'était pas spécialement faux. L'entraînement qu'elle s'était elle-même imposée dépassait de trés loin tout ce que le Barbare pouvait espérer lui faire subir.

Jetant toujours un regard haineux au géant idiot, elle passa devant la femme en direction de sa table, murmurant au passage à l'Humaine.

Mais revenez donc à la table, si le coeur vous en dit. Cela vous évitera d'être trop remarquée, et cela m'empêchera sûrement d'éliminer définitivement l'autre abruti...

Et comme pour elle-même, elle ajouta dans un murmure :

J'ai bien failli en finir avec lui, et ça aurait été une énorme erreur.

Et ainsi, devant les regards médusés de la plupart des clients, elle retourna s'asseoir, sans plus se préoccuper du géant, mais se disant que s'il recommençait, il serait mort avant d'avoir fini sa phrase, erreur ou pas.

TAVERNIER sert moi donc 5 de tes bierres !!

*le tavernier arriva vers le barbare avec deux chope puis repartie et revenu avec deux autres chopes et repartie encore revenant avec une chope et dit*

cela fera 20 pieces de bronze soit 5 pieces de bronze la bierre monsieur

*dit-il quelque peu impressionné par la politesse soudaine du barbare qui tendis la monaie au tavernier qui la recupera aussitot le remerciant et le barbare descendit les 5 bierres d'une traite les unes derrierre les autres*

Lorsque le barbare cria aprés le tavernier, Roughenn fronça légerement les sourcils...

Ce guerrier commence a me crisper... aurait'il un moyen de le faire taire ? je deteste ces stupides gueulards. Si je le voulais son sang pourrai être mien, mais je vais m'abstenir pour ce soir ! Pensa Roughenn

L'individu vétu de noir, posa ses coudes sur la table pour essayer de se concentrer sur ses lectures.

Le visage crispé, les yeux vitreux et totalement figé, Erouhdenn écoutait attentivement tout ce remue-ménage. Il avait souvent déglutit durant la scène, et maintenant il se dandine légèrement. De telles atmosphères semblent le mettre dans de grandes émotions qui, lorsqu'elles s'apaisent, provoquent un fonctionnement innabituel de sa vessie.
Réprimant ce soudain besoin naturel en se recalant sur sa chaise, il lève les yeux sur Nillia et lui sourit. Il jete alors un rapide coup d'oeil sur le tout nouveau venu, en affichant une moue gênée, puis sur le barbare, au comptoir, puis sur l'Elfe qui a rejoint sa table et celle de la Gnome, puis revient sur cette dernière en souriant dès lors.
Il accuse un soupir à demi contenu en décrispant ses traits, afin que son adresse à la petite dame soit dégagée de toute humeur malaisée.
-"Je...Eh bien... La magie, pour vous répondre, non. Je n'y entends rien et ne m'y intéresse point. Je... Excusez-moi... J'ai à parler à cet homme."
Ce disant, il désigne à peine le quidam penché sur son parchemin.
-"Je reviens dans quelques instants."
Erouhdenn se recule avec sa chaise et se redresse lentement, mais avec des gestes nerveux encore. Il s'approche de l'individu plongé dans ses déchiffrages et s'immobilise, debout, raide, les mains jointes devant son estomac, à deux pas sur son flanc droit.
-"Bordaer fël drass, El Filio...", marmonne-t-il timidement mais en souriant tout de même, sachant que l'individu comprend. "Je suis bien heureux de vous retrouver ici, et soulagé de n'avoir pas eu à vous attendre trop longtemps."

"Bordaer fël drass ?" repliqua Roughenn.
"Faut il venir jusque dans ce trou a rat pour trouver un tres bon castologue ou bien est ce le fruit du hasard ?" ajouta il d'un ton neutre.

Toujours en gardant la tête penché sur son parchemin.
L'homme continua par :
"Homine nocturné, de se quedam, lae vistos. Arhialean oron des quas !" à ces mots, Eroudhenn pourrait comprendre par "que personne vous voit avec moi, me voila traqué par les noctambules"

Erouhdenn se fige un instant, les yeux rivés sur Roughenn. Puis, après avoir laissé échapper un profond soupir, il se détourne avec une lenteur calculée.
-"Maldaërdel gorab vrönn se lyr lodreïm fall do qued moldarül", murmure-t-il ce faisant. ( Faites-moi signe si vous avez besoin d'aide. )
L'air de rien, il retourne à la table où Nillia et l'Elfe sont assises et y reprend sa place.