La Tanière aux Murmures
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 Colt, récits d'une journée presque comme les autres

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Aladinea
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Aladinea


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MessageSujet: Colt, récits d'une journée presque comme les autres   Colt, récits d'une journée presque comme les autres Icon_minitimeMer 27 Sep - 0:54

[Première partie]


Ciel gris, comme mon humeur. Il est 07h30, déjà l'heure de me lever. J'ai pourtant l'impression que je n'ai dormi que quelques minutes. Pour certain, il est déjà très tard, mais moi j'ai la chance de ne commencer le boulot qu'à 9h, les inspecteurs ont droit à quelques privilèges. Assise au bord de mon lit, je jette un coup d'oeil rapide sur l'appartement que j'occupe depuis maintenant quatre ans. Juste un lit, une table de chevet, une chaise, un bureau. La seule fois où quelqu'un est entré dans cette pièce, j'ai eu droit à des réflexions du genre "Mais pourquoi tu ne le décores pas plus que ça? Je ne sais pas moi, mets des images sur le mur, change cette horrible moquette ... Et puis mets de la lumière! On y voit rien là-dedans!" Oui oui j'y penserai, avais-je répondu. Heureusement ce fut la seule fois où quelqu'un vint dans cet appartement.

Je sors doucement de ma torpeur, et me dirige rapidement dans la salle de bain, le seul coin chauffé. C'est dans le noir que je prends ma douche, comme chaque matin. C'est le moment que je préfère quand je me lève, sentir l'eau brulante sur ma peau. Comme tous les matins, j'ai l'impression que ça fait quatre ans que je n'ai pas pris de douche.

Habillée, à peu près coiffée. On va dire que ça ira. J'attrape mes lunettes noires et mes armes sur ma table de chevet, et j'entrouvre le volet. Il pleut dehors. Soit, je prendrai aussi un parapluie.

Les passants me regardent plus bizarrement que d'habitude aujourd'hui, parce qu'il pleut. Ils pensent tous que je suis aveugle, en sachant très bien qu'il est impossible d'être aveugle. On n'a plus rien à craindre aujourd'hui, plus de maladie, plus de blessure. La seule chose qu'il peut nous arriver c'est de mourir, et encore, moyennant une petite somme, notre esprit peut être transféré dans un corps robotisé après la mort du corps biologique.
Je m'arrête chez le Starbuck Coffee du coin de la rue, je n'ai même pas besoin d'ouvir la bouche, quand j'arrive, mon café est déjà prêt. Trois euros, un faux sourire, et je peux repartir.

Après dix minutes de marche sous mon vieux parapluie, j'arrive au boulot. Tout le monde me salut, évidement, mais personne n'attend de réponse. Ils ont fini par s'habituer. A peine arrivée à mon bureau, le boss hurle : "COLT! DANS MON BUREAU!" Je finirai pas mon café, comme chaque matin.
"-Vous voulez me voir, boss? dis-je avec un ton faussement enjoué.
-Ouais, j'veux vous voir. On m'a appelé il y a quinze minutes. Ils ont une mission pour vous.
-Ils ?
-Ouais. Les services secrets, ou quelque chose comme ça.
-Ok. Pour faire quoi?
-Escorter un type dans la zone 11.
-Vous plaisantez? La zone 11 se trouve bien dans l'ancien Languedoc-Roussillon, non ? Y'a plus rien là-bas.
-J'sais bien, mais ils veulent que vous y alliez.
-Ok. Où est le rendez-vous?
-Quartier nord, district 26 quart, dans une heure.
-Dans une heure? Ils font chier, c'est à l'autre bout de Paris.
-Alors partez dès maintenant.
-Ouais. A plus boss."

J'ai jeté mon café pour rien, j'aurais largement eu le temps de le finir dans le métro.

Je n'aime pas prendre le métro, c'est un concentré de misère humaine, et je n'ai pas besoin de ça. Quand j'étais encore officier, la misère humaine était mon quotidien. Maintenant que je suis inspecteur, je n'ai plus envie de l'avoir en face de moi. Mais bon, aujourd'hui, je n'ai pas le choix. Et puis ce qu'il y a de bien, c'est qu'avec mes lunettes noires toujours posées sur mon nez, les gens hésitent à venir me parler. Tant mieux.

Une heure de métro et même pas le temps de repasser chez moi chercher mon bouquin. Je sens que cette journée va être pourrie.

Une heure cinq plus tard, j'arrive enfin au district 26 quart. Je n'étais jamais venue dans ce coin auparant, et c'est tant mieux. Il n'y a rien ici, à part un immense immeuble entouré d'herbe. Deux molosses à l'entrée qui m'empêchent de passer :
"-Inspecteur Bane. J'ai rendez-vous.
Le molosse de droite prend un petit boitier dans sa poche, il le déplit et tapotte sur le clavier.
-Votre matricule?
-899722 5643
-Emprunte s'il vous plait.
Je mets mon doigt sur l'emplacement indiqué. Un "bip" se fait entendre plusieurs fois, alors que je ressens un léger picotement dans le pouce.
-C'est bon. Trente-sixième étage, quatrième portes à gauche. Vous êtes en retard.
-Ouais."

Quelle idée de faire des immeubles aussi grands avec des ascenceurs aussi lents? Arrivée au trente-sixième étage, devant la quatrième porte de gauche. Je frappe.
"Entrez !"
J'obéis. De l'autre côté, une grande pièce suréclairée. Merci mes lunettes. Deux bureaux. La secrétaire, et derrière, son patron. Je m'avance directement vers lui pendant qu'elle me dévisage. L'homme assis au bureau à l'allure d'un PDG, mais n'en a pas l'âge. Il ne doit pas avoir plus de vingt ans. Encore un pistonné. Il me regarde arriver avec un regarde mêlé de curiosité et d'inquiétude:
"-Inspecteur Bane, me dit-il avec un sourire. Vous êtes en retard.
-J'ai cru remarquer.
-Asseyez-vous, je vous en pris.
-Merci.
-Bien. Je suis Monsieur Xavier, directeur du département des affaires internes. Votre supérieur a du vous parler de votre miss.... Vous ne voulez pas enlever vos lunettes?
-Non, je préfère les garder.
-Ah... Bien, je vois. Donc, comme je disais, votre supérieur a du vous parler de la mission que nous voulons vous confier?
-Vaguement.
-Qu'en a-t-il dit ?
-Il a dit que je devais escorter quelqu'un dans la zone 11.
-Rien d'autre?
-Non.
-Des questions sans doute?
-Non.
-Ah ... ? Heu... Bien. Et bien, vous partirez demain à la première heure de l'aéroport militaire du district 35D.
-Bien.
-Autre chose... Il serait bon que vous recrutiez quelques mercenaires. J'ai entendu dire que vous vous en connaissiez certains.
-Pas vraiment, mais je sais où les trouver. Combien seront-ils payé?
-Hm... Et bien disons 6000 à chacun.
-Ok.
-Bien bien bien! Nous ne nous reverrons pas si tout va bien. Alors je n'ai plus qu'à vous souhaiter bonne chance!
-Finalement, j'ai une question.
-Oui?
-Comment se fait-il que je n'ai pas été désarmée à l'entrée? J'aurais très bien pu venir pour vous trouer la peau.
-Vous êtes inspecteur, nous avons toute confiance en vous voyons! Et puis, si jamais vous m'aviez "troué la peau", vous n'auriez jamais pu sortir d'ici vivante.
-Bien sûr..."

Je laisse mon interlocuteur tendre la main dans le vide, l'air complètement déconcerté, et je reprends le chemin de mon arrivée. Visiblement, il s'attendait à ce que je pose des questions, mais s'il y a une chose que j'ai apprise dans ce métier, c'est à ne jamais poser de questions aux types comme lui. Ils sont trop mouillés.
Il me faut des mercenaires maintenant. Comme si je ne pouvais pas escorter ce type toute seule. Je n'aime pas les mercenaires, ils n'ont aucune morale. Cela dit, moi non plus.
Alors que je m'apprête à sortir du bâtiment, un garde s'approche de moi et me tend un téléphone. "Pour vous donner les directives de départ", me dit-il. Soit, je prends le tout petit portable que je range dans la poche intérieure de mon manteau, à côté de mes Calory Mate.


...
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MessageSujet: Re: Colt, récits d'une journée presque comme les autres   Colt, récits d'une journée presque comme les autres Icon_minitimeMer 27 Sep - 12:01

[Deuxième partie]


Pour trouver des mercenaires qui ne posent pas trop de questions, il faut aller au District Montmartre, dans un bar miteux appelé "Moulin Rouge". Une demie-heure de métro pour y aller. J'aurais mieux fait de pas me lever ce matin, mais au moins, là-bas, je pourrai boire le café que j'ai du jeter ce matin.
Je m'assois sur un fauteuil de cuir bleu tout troué, en face d'un gamin tout blond. Je fais mine de l'ignorer, mais je remarque que lui a les yeux braqués sur moi. Au bout d'un moment, il s'approche doucement de moi et me tapotte le genou. "Hey madame, pourquoi tu portes toujours des lunettes de soleil alors qu'y a pas de soleil? Hein?"
Ses yeux pétillent de curiosité et l'espace d'un instant, il me rappelle pourquoi j'ai choisi ce boulot, au début. Je me penche vers lui, et abaisse légèrement mes lunettes, de façon à ce que mes yeux soient au niveau des siens, mais que seul lui puisse les voir. Il les regarde un instant, puis ouvre de grands yeux ronds et se jette sur dans le fond de son siège: "Waaaaaaaaaah !" Je ne peux m'empêcher de sourire en voyant sa mine ébahie. Sa mère, voyant la scène, attrape son fils par le bras et l'entraîne vers une rangée de siège à l'oposée du wagon. "Laisse la dame tranquille". Connasse, comme si j'allais l'égorger avec ma paire de lunettes. On en est arrivé à un tel degré de paranoïa collective que ça en devient risible.
En détournant le regard, je remarque une publicité pour une agence de voyage. La photo montre une petite colline verdoyante surmontée par un arbre unique. L'affiche à quelque chose de reposant, de serein. La phrase d'accroche au-dessous dit: " Un ailleurs dont vous avez toujours rêvé est à votre portée."
Moi ce n'est pas d'un ailleurs dont je rêve, c'est d'un autrefois...

Au bout d'une demie-heure, je descends enfin du métro, et je sors à l'air libre. Devant moi, une rue sale, grise, où quelques carcasses de voitures trainent ci et là. Des prostituées, des dealer de drogues, des vendeurs d'armes. Rien d'extraordinaire. Au fond de l'avenue, un grand bâtiment décomposé sur lequel traînent les restes d'une ancienne enseigne en grosses lettres qui devaient autrefois s'allumer.
Je traverse la rue en ignorant soigneusement tous les junky qui essaient de me revendre de la drogue ou qui tentent de m'intimider avec leurs armes.
Je rentre dans le bâtiment sans faire attention aux deux molosses à l'entrée, et je me dirige directement vers le bar, où je m'assois.
"-Un café et trois mercenaires s'il vous plait.
-On a rien de tout ça ici. Répond le barman froidement, en me fixant.
Je me penche sur le comptoir, et abaisse mes lunettes. En voyant mes yeux, il a un mouvement de recul et semble un léger instant complètement paniqué.
-Ah heu.... Un café donc.
-Oui, et trois mercenaires.
-Bougez pas, Inspecteur.
Il se tourne vers la machine à café crasseuse et me prépare un expresso.
-Sucre? Lait?
-Un sucre.
-Bien bien !
Il me tend une grande tasse fumante, un sourire un peu géné sur les lèvres. Puis se tourne vers sa gauche et fait mine à quelqu'un de venir. Un homme se lève du fond de la salle, et s'approche du comptoir. Il est petit, maigre, chauve, et paraît de mauvaise humeur.
-C'est qui, elle? Demande-t-il au barman en me désignant du menton. Elle veut quoi?
-Trois mercenaires, et assez vite, je suis pressée.
-On a pas ça ici! Dégage!
Le barman semble maintenant complètement affolé. Avant que je puisse dire quoi que ce soit, il prend l'homme par le col et l'attire vers lui.
-Abruti, t'as pas compris encore? C'est l'Inspecteur Colt! Pauvre buse!
-Oh meeeeeeerde!
Il se dégage violemment et me regarde fixement, l'air géné.
-Désolé inspecteur, je vous avais pas reconnu.
-Hm. Bon, ces mercenaires?
-Patientez là une petite heure, je reviens avec ce qu'il vous faut. Vous aurez les meilleurs.
-Ok."
Les deux hommes se détournent de moi, l'un part vers la sortie, l'autre au fond de la salle. Je peux boire mon café tranquille, et j'ai même pas eu besoin de tuer qui que se soit. Pas si mauvaise cette journée, finalement.

En face de moi, un ficus. Quand je l'ai récupéré, en dehors de la ville, il était sur le point de mourir. Il n'avait plus de branche, juste un tronc rachitique. Je l'aurais laissé sur place, si je n'avais pas remarqué un tout petit bourgeon poindre en haut du tronc. Alors je l'ai enlevé de la terre, et je l'ai pris dans mes bras, comme un enfant qu'on berce. Je l'ai ramené chez moi, et chaque jour je m'en suis occupée. Je l'ai regardé grandir, et devenir plus beau de jour en jour. Maintenant il est là, fier, son feuillage est si vert que dès qu'on le regarde, on se sent bien.
"-Mets lui un peu d'engrais, je pense qu'il en a besoin.
-Non, je n'aime pas ces engrais. Il est dit qu'ils ne polluent pas la terre, mais je trouve qu'ils ont une odeur bizarre. Je vais le mettre à côté de la fenêtre, il sera mieux.
-Comme tu voudras, j'ai confiance."
Un rayon de soleil, sans doute le premier du printemps, vient se perdre dans ses feuilles. Je lève la tête. Les nuages s'écartent petit à petit pour laisser place au soleil qui illumine peu à peu toute la pièce, et mon visage. Je ferme les yeux. Le premier soleil de printemps est toujous plus agréable, parce que c'est le premier. Ensuite, il est là tous les jours, et on y fait plus attention.
La porte-fenêtre s'ouvre, et un air doux rentre. Tout est parfait.

"Hey Inspecteur. Inspecteur?
Tout me revient d'un coup. La pluie, le district 26 quart, le Moulin Rouge, les mercenaires. Je réajuste mes lunettes et fini mon café d'une traite. Il est froid à présent.
-Vous les avez?
-Ouais! Les trois!
-Ils savent faire quoi?
-Alors, y a un poseur de mine, une espèce de molosse à moitié en fer, blindé de grenades, pis un qui parle pas et qui tient un grand fusil.
-Ca m'va. Où sont-ils?
-Dehors. Le patron aime pas laisser les types dans leur genre rentrer, c'est un établissement convenable ici, qu'il dit.
-Hm... Merci.
-Bah d'rien Inspecteur! A votre service!"

Alors que je me lève doucement, car la tête me tourne, le téléphone portable que l'on m'a remis tout à l'heure sonne. La sonnerie est stridente. Comment peut-on se ballader avec ça sur soit toute la journée? C'est à devenir fou. C'est d'ailleurs peut-être pour ça que l'homme a perdu la raison.
"Colt.... Oui.... Bien... Bien.... 9h30.... Bien. Aurevoir."
Je range le téléphone et me dirige vers la sortie. Les deux molosses ont laissé place à trois hommes à l'allure nonchalante. Celui du milieu est particulièrement impressionnant.
"Salut les gars. J'irai droit au but. Demain, 9h30 à l'aéroport militaire du district 35D. Vous toucherez six mille chacun, si le type que l'on escorte ressort vivant.
Si vous êtes en retard, on part sans vous. Durant toute la mission, vous serez sous mes ordres. Le premier qui fait un pas de travers prend une balle entre les deux yeux. A demain."
Sans leur laisser le temps de répondre, je les contourne et repars en direction du métro. Il ne pleut plus maintenant, mais le ciel reste gris. Des avions militaires passent dans le ciel. Depuis le début de la guerre avec l'Angleterre, ces avions qui partent au combat sont notre quotidien. Parfois je me dis que je serais plus utile là-bas, mais tuer pour une cause donc je ne connais aucun détail, c'est stupide. S'il faut, c'est nous les méchants.
J'ai trop pris le métro aujourd'hui, je vais rentrer à pied. Le boss va encore me hurler dessus parce que j'ai été longue, mais au fond je sais qu'il fait ça parce qu'il m'aime bien. "Vous êtes notre meilleur élément, mais j'aimerais un peu plus de rigueur" me répètera-t-il sans doute encore une fois. Oui je suis le meilleur élément depuis quatre ans, mais je n'aurais jamais du être promue inspecteur. J'aurais du être démise de mes fonctions, mais ils savaient qu'après ça je deviendrai comme je suis maintenant, ils attendaient juste le déclencheur qui ferait de moi la machine que je suis aujourd'hui.

"-Pourquoi tu veux entrer dans la police?
-Parce que je veux aider les gens, je sens que je suis faite pour ça.
-C'est un métier dangereux.
-Oui je sais, mais je ferai attention.
-Tu ne fais jamais attention à rien, mais moi je serai là pour te protéger.
-Tu seras là?
-Oui, si tu entres dans la police, j'y entre aussi. Comme ça nous serons tout le temps ensemble, et nous nous protègerons mutuellement."

Après une heure et demie de marche dans le brouillard, me voici de retour au bureau. A peine arrivée, j'ai droit à l'éternel "COLT ! DANS MON BUREAU !". Oui chef, le temps d'enlever mon manteau:

"-Vous en avez mis du temps.
-Désolée. J'ai du chercher des mercenaires.
-Des mercenaires? Juste pour escorter un type?
-Ce sont les ordres.
-Quand partez-vous?
-Demain matin à 9h30, de l'aéroport militaire du district 35D.
-Hey ben.... C'est du sérieux on dirait.
-On dirait.
-Prenez votre après-midi, vous devez être en forme pour demain. Si ces mecs veulent aussi des mercenaires, c'est que cette escorte ne doit pas être aussi simple.
-En même temps, dans la zone 11, je ne vois pas comment ça pourrait être simple. Merci pour l'aprem, boss.
-Bonne chance.
-On lui dira."
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MessageSujet: Re: Colt, récits d'une journée presque comme les autres   Colt, récits d'une journée presque comme les autres Icon_minitimeVen 27 Oct - 12:06

Après réflexion, j'ai décidé de ne pas poster la suite de l'histoire de Colt sur le forum. C'était mon projet au début, mais maintenant je me dis que l'histoire est trop longue et que ça serait presque dommage de devoir la couper. (je trouve que lire un long texte sur un écran est très désagréable)

Cependant, si ça vous intéresse, je pourrais vous faire parvenir une copie de l'intégralité, quand je l'aurais fini.

Voili voilou. (c'était le mot de la fin)
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MessageSujet: Re: Colt, récits d'une journée presque comme les autres   Colt, récits d'une journée presque comme les autres Icon_minitimeMar 14 Nov - 18:27

*pom*pom*pom*

L'histoire de Colt avance bien.Bon, ça pourrait avancer plus vite, mais vu que je suis à la limite de la chialerie à chaque fois que j'écris sur elle, j'hésite à m'y mettre à chaque fois (en même temps, j'écris en écoutant le thème de John Locke pour me mettre dans l'ambiance, on a fait plus joyeux. Very Happy)
Bref, le plus dur est passé.
Comme je l'ai dit, je ne vais pas la poster ici, par contre, je vais la poster petits bouts par petits bouts sur mon blog. Donc si ça vous intéresse, je vous donne l'adresse (je n'ai pas encore commencé à poster, je viens juste de finir une autre nouvelle)

http://aladinea.blospot.com/

Voili voilou (deuxième mot de la fin)
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MessageSujet: Re: Colt, récits d'une journée presque comme les autres   Colt, récits d'une journée presque comme les autres Icon_minitime

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